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Une étude plaide pour une croissance sobre en carbone d'ici à 2030


Vendredi 19 Septembre 2014

Une étude plaide pour une croissance sobre en carbone d'ici à 2030
Le monde peut faire de réelles économies en optant dans les quinze prochaines années pour une économie à faibles émissions de carbone, a préconisé mardi un groupe d'experts en amont du sommet sur le climat de l'ONU.
Le groupe, présidé par l'ancien président mexicain Felipe Calderon, appelle à un mouvement mondial pour l'adoption des énergies renouvelables, à l'arrêt de la déforestation et à l'intégration de la recherche sur les technologies propres dans la lutte contre le changement climatique.
Le rapport estime que les quinze prochaines années seront décisives avec une économie mondiale en pleine restructuration et la difficulté de respecter l'objectif de limiter le réchauffement climatique à deux degrés celsius. 
L'accélération de l'urbanisation va entraîner 90.000 milliards de dépenses dans de nouvelles infrastructures d'ici les quinze prochaines années.
"Nous pouvons utiliser cette somme selon le modèle actuel qui produit beaucoup d'émissions de carbone ou choisir un modèle différent", a expliqué M. Calderon lors d'une conférence de presse téléphonique.  L'étude, réalisée tout au long de l'année, minimise les coûts qu'entraîneraient des investissements verts.
Elle montre ainsi que des investissements plus écologiques coûteraient 270 milliards supplémentaires par an mais qu'ils seraient compensés par d'autres coûts plus bas, comme une baisse des dépenses en pétrole.
L'idée selon laquelle une politique pour le climat est trop coûteuse repose sur "une incompréhension totale des dynamiques en jeu dans notre économie mondiale", affirme l'étude.
"Elle s'ancre dans un postulat qui voudrait que les économies sont immuables et inchangeables et que le futur ne serait que la continuation des tendances passées".
Le rapport rappelle que les problèmes de santé et les décès causés par la pollution de l'air représentent une contrainte économique majeure, estimant que cela constituait une charge pour la Chine de plus de 10% de son PIB. 
Partout dans le monde, les gouvernements sont confrontés à des levées de boucliers aux réductions des émissions de gaz carbonique responsable du réchauffement climatique.
Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a convoqué un sommet sur le climat le 23 septembre aux Nations unies dans l'espoir de préparer la prochaine grande conférence mondiale de Paris en 2015. 
Le rapport, conjointement écrit avec l'économiste britannique Nicholas Stern, appelle également à la suppression progressive des énergies fossiles ainsi qu'à la reforestation de 500 millions d'hectares de forêts et de terres cultivables d'ici 2030.


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